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Les horribles fantômes de Glamis

Écrit par: Stephen Rossiter
Publié: 21st August 2016, dernière mise à jour: 21st November 2017

écrit par Attacat User

Glamis Castle, courtesy of Wikimedia commons

Glamis Castle, courtesy of Wikimedia commons

 

Il paraît effrayant, n’est-ce pas? Eh bien il l’est. Toute une série de fantômes a été vue errer ou fixer bizarrement les fenêtres. (Le nom collectif pour la peur des fantômes!) Glamis Castle (prononcez «Glahms») a plus de sombres secrets que la salle de bain privée de Satan. Même Sir Walter Scott fut effrayé quand il est resté une nuit en 1704.

 

Depuis sa création en 1016, le château a abrité des tête royales. En 1034, alors qu’il n’était qu’un humble pavillon de chasse royal, le roi Malcolm II s’y fait assassiner. Est-ce que Macbeth y a joué un rôle ? personne ne peut le prouver. Vers 1376,  le château fut amélioré et offert à Sir John Lyon par son beau-père le roi Robert II dans le cadre de la dot de sa fille. Plus récemment, ce fut la maison d’enfance de Lady Elizabeth Bowes-Lyon, épouse de George VI.

 

Tout au long des siècles, des ajouts architecturaux sont faits, pour maintenant dominer le paysage avec un air de «défi hautain et une sombre morosité», comme le dit de façon éloquente le poète écossais James Beattie.

 

Une sombre tristesse, c’est bien le mot. Des choses horribles se sont produites là-bas. Apparemment, un secret macabre, uniquement connu par le  comte sortant (Lord Strathmore), est transmis à chaque héritier mâle le jour de sa majorité (c’est ce que l’on dit). Ce prétendu secret pourrait être ce qu’on peut deviner.  On raconte l’histoire d’un ouvrier qui, lors de rénovations, a heurté accidentellement un mur pour révéler une pièce secrète. Certains disent qu’il a été payé pour se taire. D’autres disent qu’il a été exilé en Australie.

Drawing room at Glamis

Drawing room at Glamis

 

Une autre histoire raconte qu’une servante a découvert le terrible secret. Horrifiée, elle a menacé de l’exposer. Le comte a ordonné aux gardes de lui couper la langue. Elle s’est libérée de ses assaillants et a essayé de s’échapper en courant vers le  parc, mais ils l’ont rattrapée et tuée. On voit son fantôme, courant et hurlant silencieusement avec du sang qui s’échappe de sa bouche.

 

Les chambres secrètes sont courantes à Glamis. En 1486, alors que le clan Ogilvy cherchait  refuge pendant une querelle avec le  clan Lindsay, le comte les conduisit poliment dans une pièce secrète de sa cave, puis les enferma et s’en alla. Malheureusement pour les Ogilvys, il avait conclu un marché avec les Lindsays. Quelques semaines plus tard, quelqu’un s’est aventuré pour ouvrir la porte. Il ne restait qu’une seule personne bien mal en point, elle avait dû cannibaliser sa propre famille pour survivre.

 

L’une des nombreuses salles secrètes du château abritait un fils déformé au XIXe siècle. Pour protéger la famille de la honte, il a dû passer toute sa vie caché, comme il était autorisé à prendre l’air sur le toit la nuit, il était souvent repéré par les villageois. Ainsi, une légende locale est née sur le «monstre de Glamis».

 

Une autre présence plus sombre se cache autour du château. Les enfants sont réveillés dans la nuit par la vue terrifiante d’un chevalier armé se penchant sur leurs lits. Connu (affectueusement ?) comme “Earl Beardie”, il est considéré comme l’un des premiers Lords de Glamis, réputé pour être  un personnage très méchant et plein de vices. On raconte qu’il a joué avec le diable et perdu son âme. Certaines nuits, le fantôme du comte peut être entendu derrière des portes closes, en criant des obscénités avec des cliquetis de dés.

Chapelle de Glamis

Chapelle de Glamis

 

La chapelle familiale avec son joli plafond décoré de fresques et ses boiseries est un havre de paix. Il faut juste ne pas s’occuper de l’étrange dame grise qui marche dans la chapelle pendant que vous récitez vos prières avant de la voir disparaître à travers un mur. Les gens qui l’ont vue pense qu’elle est le fantôme de Lady Janet Douglas, accusée d’avoir comploté l’assassinat de James V d’Écosse. Bien qu’il n’ait aucune preuve, James l’a fait brûler sur le bûcher pour sorcellerie en 1537. Ces têtes couronnées sont vraiment bizarres.

Portrait of Lady Janet Douglas, courtesy of flickr.

Portrait of Lady Janet Douglas, courtesy of flickr.


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Écrit par: Stephen Rossiter


Commentaires pour cet article

  • Pierre
    19/11/22 - 10:34

    Merci pour cet article: on aurait pu y préciser qu’Elisabeth Bowes-Lyon n’est autre que la Reine Mère d’Elisabeth et Margaret.

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