Écrit par: Stephen Rossiter
Publié: 31st March 2020, dernière mise à jour: 8th April 2020
Comme dans beaucoup d’endroits, la biodiversité de la vie sauvage en Écosse est en fort déclin, aussi il est primordial de tenter des actions. Heureusement, on peut faire beaucoup dans son propre jardin quelle que soit sa taille. Il est facile de transformer notre extérieur en paradis pour la faune miniature. Que vous ayez un petit ou un grand jardin, il peut faire partie de ce réseau d’espaces recomposés où de nombreuses espèces telles que les abeilles, les coléoptères, les papillons, les oiseaux, les amphibiens, les mammifères seront invités à se restaurer et se multiplier. Ce jeu s’appelle la Biodiversité et son but est simple : si vous bâtissez ce lieu, les animaux viendront.
Voici quelques conseils pour faire de votre jardin un havre pour la faune sauvage :
Les abeilles sont un maillon essentiel dans la biodiversité. Sans elles, beaucoup de plantes ne pourraient être pollinisées et des espèces entières pourraient disparaître. Tout ce que vous mettrez en place pour attirer les abeilles sera utile, quelle que soit l’espèce : que cela soit l’abeille domestique, le bourdon ou l’abeille solitaire qui regroupe 200 espèces différentes. Les abeilles solitaires ne sont pas agressives, ne piquent pas et sont responsables d’environ 1/3 de la pollinisation de nos cultures. Excellentes raisons de les inviter dans nos jardins n’est-ce pas ?
Au moment de choisir les plantes pour peupler votre jardin, pensez comme un insecte butineur. Les abeilles apprécient les fleurs riches en pollen et en nectar, les fleurs ouvertes et composées d’une seule rangée de pétales, ce qui facilite la récolte du nectar. Évitez les fleurs doubles quelles soient péoniformes, anémoniformes ou imbriquées : les fleurs simples sont les meilleures.
Pour chaque saison, essayez d’avoir au moins deux sortes de plantes qui fleurissent afin de fournir de la nourriture presque tout au long de l’année. C’est un atout pour permettre aux abeilles de stocker suffisamment d’énergie pour survivre à l’hiver.
Les plantes à fleurs de fin d’hiver et début de printemps appréciées des abeilles comprennent : l’Hellébore (Rose de Noël), le Viburnum, l’ Aconite d’hiver, le Perce-Neige, la Primevère, le Crocus et la Violette. Les fleurs de printemps au puissant parfum incitent les abeilles à sortir de leur hibernation, mais il est préférable de choisir les plantes indigènes simples plutôt que des hybrides cultivés. Le muguet est une de nos plantes natives au parfum sucré.
Du début à la fin de l’été, pensez aux Coquelicots, Cosmos, Bleuet et Buddleia (l’Arbre aux Papillons). Ajoutez des fleurs aux lourds parfums telles que Pois de senteur et Lavande. Les abeilles sont attirées par les fleurs qui exaltent un parfum puissant, prometteur de beaucoup de nectar. A votre disposition, d’autres fleurs parfumées telles que l’Onagre bisannuelle, les Bruyères, le Trèfle et l’Aubépine. Les abeilles aiment les odeurs fruitées et sucrées.
Digitales et Mufliers, parés de leurs pétales de forme tubulaire, sont particulièrement appréciés par les Apidés qui disparaissent au fond des tubes parfumés pour extraire le délicieux nectar.
L’Aster Amelle est de culture facile, aux fleurs épanouies de la fin de l’été à l’automne d’où son autre nom : Marguerite de la Saint-Michel (la saint-michel étant fêtée le 29 septembre). Les Capucines continuent aussi à fleurir jusqu’à la fin de l’été alors que beaucoup d’autres plantes à fleurs sont montées en graines.
Dans le courant de l’automne, les abeilles se nourrissent de Sedum, dont la floraison va jusqu’en octobre, et de Lierre qui abrite de nombreuses espèces de toute taille.
Heureusement, les papillons aiment la majorité des mêmes plantes que les abeilles et particulièrement l’Arbre aux Papillons ou Buddleia, la Lavande, le Cosmos, la Marguerite de la Saint-Michel et le Nasturtium. Les plantes qui sont pourvues de beaucoup de nectar car les papillons se nourrissent de nectar comme les Apidés. L’idéal étant de pouvoir approvisionner les papillons tout au long de l’année.
Les chenilles sont un peu plus difficiles. Par exemple, la chenille de l’Aurore (Anthocharis cardamines) va se nourrir principalement d’Alliaire officinale ou de fleur de Cardamine des prés, également connue sous le nom de Cresson des prés, et de Lunaire annuelle (ou Monnaie-du-pape). Une fois devenue papillon, sa nourriture consistera en un large éventail de fleurs riches en nectar.
L’Ortie est un festin pour les chenilles du Robert-le-Diable et pour les chenilles Vulcain. Les feuilles de Nasturtium sont le plat favori des chenilles blanches de toutes tailles. Posséder un bon stock de feuilles de capucines les éloignera de vos précieux choux ! Les chenilles passent l’hiver dans les herbes hautes, donc essayez de conserver un endroit non tondu, ensoleillé et abrité dans votre jardin.
Les papillons disparaissent au Royaume Uni pour de nombreuses raisons mais l’une d’entre elles est la réduction drastique des prairies de fleurs sauvages, et le manque de biodiversité disponible. Si vous avez de l’espace, pourquoi ne pas créer votre propre prairie sauvage ? Semez à la volée un mélange de graines de fleurs sauvages et d’herbe, laisser pousser l’herbe sans tondre jusqu’à la fin de l’été.
Les prairies de fleurs sauvages sont plus épanouies sur un sol pauvre où les fleurs ne sont pas étouffées par la vigueur de l’herbe. Préférez donc un coin de jardin où le sol n’est pas trop riche. Si la place vous manque, vous pouvez planter votre mini prairie dans un grand bac !
Les oiseaux vous remercieront si vous pensez à eux lors de votre choix de grandes plantes. Les arbres sont un moyen d’attirer les oiseaux dans votre jardin. En fonction de la place, choisissez un arbre qui fleurit, donne des fruits ou des noix ou des baies afin de procurer non seulement le logement mais aussi la nourriture. Voici une liste non exhaustive : Sorbier, Pommier sauvage, Grand Sureau, Prunellier, Aubépine. Les abeilles et les papillons apprécieront aussi le nectar de ces fleurs.
Tout le monde n’a pas la place de faire pousser un arbre. Si c’est votre cas, optez pour une plante plus petite comme un Cotonéaster, c’est un arbuste à croissance lente avec peu d’entretien qui produit des fruits rouges jusqu’à tard en automne. Les oiseaux raffolent de ce genre de baies. Rappelez vous cependant qu’elles sont toxiques pour les humains. Si vous avez uniquement un balcon en tant que jardin, vous pouvez choisir de faire pousser un Cotonéaster ou un petit arbre fruitier en pot. Tous ces gestes comptent.
Une haie choisie avec soin peut procurer à la fois un abri et de la nourriture pour de nombreux petits mammifères, oiseaux et insectes en hibernation. Si vous désirez planter une haie, oubliez l’habituelle haie de troène pour préférer d’autres espèces à croissance rapide. Pensez par exemple au Laurier-cerise, Prunellier, connu aussi sous le nom d’Épine noire, buisson noir ou mère-du-bois, Rosier des chiens, Hêtre et Houx. Les haies sont d’efficaces coupes-vent et des lieux privilégiés pour le développement des chrysalides.
Planter des haies à la place de clôtures offre à la faune un passage naturel pour circuler dans un paysage urbanisé. Elle fournit également gite et couvert, ce qui ne pourra qu’améliorer la biodiversité de votre jardin.
Laisser vos haies un peu sauvages. En les taillant trop souvent, elles ne pourront pas fleurir. Il est évident que vous ne souhaitez pas envahir vos voisins, mais il est possible de trouver le juste équilibre pour attirer la vie sauvage sans déplaire à vos voisins.
Ne taillez pas vos haies jusqu’à la fin de l’hiver voire le début du printemps, alors que la faune est encore en train de profiter du feuillage comme abri, et des baies ou insectes pour se nourrir. Ne jamais couper les haies pendant la saison de reproduction qui est de début mars à fin août.
Même si les espèces de plantes que vous faites pousser sont importantes, pour ceux qui n’ont pas la main verte, il y a d’autres moyens de faire venir les oiseaux, les abeilles et les insectes.
Une mangeoire pour oiseaux ou même un distributeur de nourriture suspendu peut véritablement aider les oiseaux du quartier pendant un hiver long et rigoureux. Vous pouvez trouver un mélange de graines adaptées dans beaucoup de commerces. Les oiseaux apprécient particulièrement les graines de tournesol, les vers de farine, les boules de graisse et même les reste de cuisine tels que les trognons de pomme, les graines de melon ou de citrouille et les bananes. Assurez vous que la mangeoire ne soit pas accessible aux chats du voisinage.
Les oiseaux vous seront reconnaissants de trouver un point d’eau et cela particulièrement en hiver. Pourquoi ne pas leur fournir suffisamment d’eau (non gelée) pour leur permettre une petite baignade ? Voilà de quoi avoir le plaisir d’une visite de nombreux oiseaux !
Des morceaux de bambou reliés les uns aux autres et suspendus à un poteau ou un arbre dans un coin ensoleillé seront très utiles aux abeilles solitaires. Il est également possible de percer des petits trous de différents diamètres (de 5 à 10 mm) dans une vieille bûche de bois. Dans nos villes bétonnées, les abeilles et les autres insectes ont des difficultés à trouver un endroit pour nidifier et/ou hiberner. Un mur de vieilles pierres est un foyer parfait !
D’accord, on ne peut pas dire qu’un tas de vieux bois mort soit le comble de l’élégance. Pourtant c’est vraiment un endroit parfait pour certains insectes tels que les coléoptères ou autres insectes mangeurs de bois, qui sont des éléments essentiels à la chaîne alimentaire. En effet, beaucoup d’oiseaux se nourrissent de petits insectes. Pour la touche esthétique, vous pouvez cacher votre tas de bois derrière un parterre fleuri ou un muret.
Savez-vous que les vieilles bûches de bois à moitié enterrées sont parfaites ? Une bûche en décomposition par l’humidité est un festin pour des insectes tels que les scarabées lucarnes cerf-volant (espèce protégée) et les scolytidés. De très nombreux champignons et sites d’hibernation dépendent de ces chronoxyles. D’autres animaux comme les martes des pins vont les utiliser comme garde-manger. Dans le cas où vous n’avez pas de bûche naturelle, il est possible de la remplacer par une autre source de bois, tant qu’elle n’est pas peinte ou traitée avec des produits chimiques.
Pour obtenir un paradis de biodiversité, il est évident que vous ne souhaitez pas de produits chimiques. Plus particulièrement de pesticides et plus spécifiquement le glyphosate qui vous fait de l’œil dans les jardineries pour résoudre si facilement une attaque de pucerons. Il pourrait être le choix le plus simple mais les effets néfastes occasionnés sur les autres espèces dépassent largement les bénéfices procurés au jardinier.
Cela fait longtemps que le glyphosate est soupçonné d’avoir des conséquences mortelles sur les abeilles Seules une propagande agressive et la puissance des grandes entreprises agrochimiques le maintiennentt dans les rayons des commerces, alors que nos précieuses abeilles continuent de disparaître.
D’autres solutions existent contre les pucerons et les aleurodes. Si vous faîtes pousser des tomates, plantez quelques pieds de soucis. Les mouches blanches adorent les plants de tomates mais ne supportent pas l’odeur des soucis.
Si vos rosiers sont les hôtes de pucerons, pensez à planter un peu d’ail autour. Vous aurez le plaisir d’avoir de l’ail biologique et des roses sans pucerons.
L’huile de neem est l’un des pesticides naturels les plus efficaces connus de l’homme. Il est utilisé en Inde depuis bien longtemps, bien avant que l’on invente le terme agrochimie. L’huile de Neem est en vente dans de nombreux magasins. Mélanger avec un peu de savon liquide et d’eau tiède dans un vaporisateur afin d’asperger les pucerons (sujet controversé en France).
Une vaporisation de sel minéral naturel mélangé à de l’eau tiède est efficace contre le tétranique (araignée rouge).
Internet est source d’une foule de remèdes maison antiparasitaire. Toutefois, gardez à l’esprit que tuer des insectes n’est pas aussi bénéfique pour l’environnement que de les éloigner grâce à des plantes “gardiennes” telles que le soucis ou l’ail comme mentionnées ci-dessus. Vous trouverez d’autres exemples de plantes compagnes sur Internet.
L’action la plus efficace pour attirer la faune dans votre jardin est d’y ajouter de l’eau. C’est possible sans trop de complications. Cela n’a pas besoin d’avoir la taille de la fontaine de Trevi. Aucune pompe à eau ou circulation d’eau n’est nécessaire. Un simple point d’eau est parfait : cela peut être un vieux seau à eau, le couvercle renversé d’une poubelle ou bien encore une baignoire pour bébé, un ancien chaudron à confiture et pourquoi pas la moitié d’un tonneau enfoncé dans le sol. Même le plus petit récipient contenant de l’eau peut abriter toutes sortes d’insectes aquatiques et nourrir des grenouilles et des tritons.
Les grenouilles et les tritons aiment l’eau peu profonde, essayez donc de prévoir un accès en pente douce. Il est préférable de voir des plantes aquatiques prendre place naturellement au fil du temps. Aussi, tentez de résister à l’envie de courir au centre de jardinage pour vous procurer des plantes et patientez pour découvrir ce que la nature vous offre avec un peu de temps.
De même, évitez d’introduire des poissons au début. Ils vont dévorer toute la biodiversité du point d’eau.
Si la taille de votre balcon ne permet pas d’y installer une mare, ce n’est pas grave, quelque soit sa taille, votre baignoire pour oiseaux remplie d’eau fraîche, non gelée, est essentielle pour permettre aux oiseaux de passer l’hiver.
De nombreux composts proposés par les magasins, tels que le compost de tourbe, sont contraires au développement durable. La tourbe est prélevée des tourbières qui mettent des années à la former et qui abritent de nombreuses espèces, dont le Fadet des tourbières qui est en voie de disparition. Si nous n’achetons plus de compost et créons notre propre compost, nous pourrons non seulement utiliser nos déchets consommables en un riche compost organique mais aussi économiser de l’argent et préserver la planète !
Des recherches ont montré que la nourriture jetée de nos cuisines serait bien plus utiles dans nos jardins que dans la poubelle “verte ou grise”. En effet, tous les déchets alimentaires sont généralement déversés dans d’immenses trous. L’air ne peut pas atteindre les déchets organiques qui en se décomposant libèrent du gaz à effet de serre tels que le méthane. Si l’on composte chez soi dans un bac à compost, l’oxygène passe facilement et empêche le méthane et les autres gaz de s’accumuler. C’est une bonne chose pour l’environnement et 12 mois plus tard, vous serez en possession d’un fertilisant à utiliser pour votre jardin afin d’enrichir votre sol gratuitement !
Savez-vous que le compost ménager permet de maintenir le taux d’humidité dans votre terre, améliore la qualité de votre sol et aide à son équilibre en PH, pour résumer, cela améliore les conditions de votre terre et cela profite aux plantes grâce à des nutriments tels que le potassium, l’azote et le phosphore.
Lorsque l’on composte les déchets de cuisine, il est préférable d’équilibrer environ 50 % de déchets “verts” et 50 % de déchets “bruns”. Les matières vertes pourrissent rapidement et fournissent de l’eau et de l’azote. Elles comprennent l’herbe tondue, les fleurs et les feuilles coupées, certaines mauvaises herbes, les épluchures de fruits et de légumes.
Les matières “brunes” se décomposent plus lentement et forment des poches d’air dans le tas de compost ce qui procure l’oxygène nécessaire au processus. Elle apportent aussi du carbone et des fibres au compost, qui améliorent la composition de votre sol. Le brun est plus sec que le vert et comprend les feuilles mortes de l’automne, le sapin de noël, les coques de noix, la paille, les cartons et boîtes à œufs, la taille des arbres et même le contenu aspiré par votre aspirateur.
Pour une liste détaillée entre les déchets verts et déchets bruns, voir cet article.
Éviter de mettre les excréments de vos animaux ou de la viande ou des produits laitiers dans votre compost. Cela dégage une odeur nauséabonde et attire les insectes ou ravageurs indésirables. Le meilleur compost est végétalien !
A moins d’intervenir pour accélérer le processus, il faut compter environ 12 mois pour un compost mur. Si possible, envisagez donc d’avoir deux composts suffisamment importants pour contenir un an de déchets afin de permettre la maturation du précédent.
Tentez d’alterner une couche de vert suivi d’une couche de brun sur environ 90 cm. Si trop de vert, votre compost commencera à sentir mauvais et vous saurez qu’il faudra ajouter de la matière brune. Si votre compost semble très sec, alors il est temps d’ajouter de vert ou même de l’eau. Vous trouverez rapidement un juste équilibre. Un bon compost est tiède en son centre, c’est ainsi que vous savez qu’il mature correctement.
Si vous pouvez, une fois par semaine, il est intéressant de remuer le tas à l’aide d’une fourche. Cela assure une décomposition uniforme et accélère le processus.
Vous saurez que votre compost est prêt lorsqu’il cessera de dégager de la chaleur et deviendra brun et friable, comme un sol très riche. Félicitations ! À ce stade, vous pouvez l’étaler sur une couche de 10 à 15 cm d’épaisseur dans vos plates-bandes fleuries.
Jardiner de manière durable, c’est jardiner pour la biodiversité : de manière à perpétuer toute vie au lieu d’en réduire ou d’éliminer certaines au profit d’autres. Nous avons tous des soucis avec d’éventuels ravageurs, mais trouver des solutions pour éloigner plutôt que de tuer garantit que les autres animaux sauvages bénéfiques pour votre jardin ne subissent pas les dommages collatéraux.
Les meilleurs jardins respectant la biodiversité ne sont pas ordonnés ou soignés : évitez de tondre trop fréquemment la pelouse et de désherber trop rigoureusement, conservez des coins sauvages avec un buisson de ronces, des orties… Plus vous laisserez faire la nature, plus la faune s’invitera.
En appliquant un jardinage biologique, sans pesticides chimiques, avec des meubles de jardin naturels non traités avec des produits chimiques et en compostant régulièrement, vous pouvez faire de votre jardin un havre non seulement pour la faune, mais aussi pour vous-même et votre famille.
Il a été prouvé à maintes reprises qu’un environnement naturel apporte de nombreux bienfaits pour la santé. Être dans la nature, prendre soin d’elle et la respecter, n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement mais apporte un sentiment de paix à l’esprit tumultueux de l’humain et un soutien dans de nombreuses circonstances. Nous ne pouvons tout simplement pas nous épanouir sans la nature.
La mission d’Highland Titles est de conserver l’Écosse, un pied carré à la fois™. En vendant des parcelles souvenirs, nous finançons nos Réserves Naturelles et nos projets de conservation. Rejoignez-nous et devenez Lady, Lord ou Laird* of Glencoe!
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